Paroisse Saint Martin du Manival

Guide paroissial 2025-2026 - Odile attend vos contributions

Le prochain guide paroissial sera bientôt en préparation pour l’année pastorale 2025-2026. Merci de transmettre rapidement les changements ou modifications à apporter à : odevallee@gmail.com Merci aussi de transmettre quelques photos de cette année si vous en possédez pour illustrer notre prochain guide.

Le Christ sur la croix dans la liturgie - Un choix pour Saint-Ismier

Le Christ sur la croix dans la liturgie - Un choix pour Saint-Ismier

La croix est le signe des chrétiens. L’Apôtre Paul nous dit : « Je n’ai rien voulu savoir parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié » (1 Co 2, 2). Nous recevons ce signe le jour de notre baptême comme notre appartenance au Christ mort et ressuscité pour nous. La croix est d’ailleurs à l’honneur lors de toutes les célébrations liturgiques comme signe de notre salut et particulièrement vénérée le vendredi saint. 

Dans l’histoire de la liturgie catholique la croix matérialisée est ainsi devenue peu à peu un des éléments importants du mobilier du sanctuaire d’abord sous la forme d’une croix transportable déposée près de l’autel à l’arrivée de la procession d’entrée puis, progressivement à partir du IXème siècle, elle devient fixe sur l’autel. 

Lors de la dernière restauration de l’église de Saint-Ismier en 1973 une grande croix sans Christ a été installée au dessus de l’autel. Cette disposition répondait à l’époque à ce qui était indiqué dans le missel romain de 1970 au sujet « de la disposition et décoration des églises, pour la célébration de l’eucharistie », les rubriques se contentait de noter que « sur l’autel ou à proximité, il y aura une croix, bien visible pour l’assemblée » (Cf. PGMR 270). 

Avec le nouveau missel romain de 2019 il y a été rajouté une précision qui n’est pas passée inaperçue pour certains paroissiens : « il y aura sur l’autel ou à proximité une croix avec l’effigie du Christ crucifié » (Cf. PGMR 117). La croix fait ainsi davantage le lien avec l’autel où s’offre le Christ dans chaque eucharistie au point de l’avoir visiblement fixé sur le bois. 

Le choix du style du Christ - représenté mort ou glorieux - pouvant être un sujet sensible le Père Patrick Royet et l’Equipe Paroissiale ont souhaité dès le départ organiser deux réunions publiques de consultation en présence de la Commission Diocésaine d’Art Sacré (CDAS) en 2019 et 2022. Après la validation du projet en novembre 2022 un Christ « Majestas », c'est-à-dire glorieux les yeux ouverts, a été commandé auprès de l’artiste Philippe Lefebvre de l’Atelier Epiphanie Création (près de Carpentras). Il est en bois de tilleul, adapté à la croix existante, polychrome il reprend les couleurs du vitrail du choeur d’Arcabas et la couleur « terre » du tabernacle d’Anne Tessier. 

A noter que ce Christ a été entièrement financé par des paroissiens que nous remercions. Il sera un élément de notre temps dans cette belle église construite et embellie par différentes générations.

 

A la suite des apôtres Pierre et Paul

Chaque année le 29 juin, l’Église fête solennellement les deux grands apôtres Pierre et Paul. Cette année ce jour tombe un dimanche et en plus dans le cadre du jubilé des évêques et des prêtres. Ces deux visages de l’Église naissante sont très « différents l’un de l’autre » mais la liturgie les a rassemblé comme « admirablement complémentaires ». 

Les conditions dans lesquelles ils ont rencontré le Seigneur ont marqué diversement leur mission mais ils se rejoignent dans la profondeur de leur foi et la ferveur de leur amour pour le Christ. A Rome, ils ont versé tous les deux leur sang pour Lui, Pierre comme premier pape garant de l’unité et de la véracité de la foi dans l’Eglise, Paul en tant que missionnaire audacieux et intrépide pour l’évangélisation. 

Ces deux figures complémentaires nous rappellent que je ne suis pas à moi seul une référence. Il y en a qui vivent leur baptême autrement que moi et avec des engagements différents. Il y a 10 ans notre paroisse s’est donnée comme vision pastorale d’être « unie et accueillante » et chacun selon ses spécificités apportent ainsi le meilleur de lui-même. 

En ces temps où le changement de pasteurs dans l’Eglise du Christ pourraient conduire certains à les comparer, en regardant dans le rétroviseur « au bon vieux temps de François », ou de tel ou tel prêtre ; n’oublions-pas que le pape, les évêques et les prêtres nous sont donnés par Dieu pour nous accompagner sur notre route pour être non pas un Eglise figée mais sans cesse en recherche d’unité, de renouvellement et de fécondité. 

Les Apôtres Pierre et Paul, chacun avec sa mission spécifique et à sa manière, ont participé jusqu’au bout à l’annonce de l’Evangile. Aujourd’hui encore le Christ continue son oeuvre en nous et par nous – prêtres, diacres, baptisés engagés – au sein de notre paroisse dans sa belle diversité. En ce dimanche des Saints Pierre et Paul demandons la grâce d’une fidélité renouvelée pour la mission. 

A chacun, bon Eté reposant et ressourçant pour à la rentrée poursuivre tous ensemble l’aventure de l’Evangile. Merci pour votre précieux engagement. 

Père Patrick Royet

 

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Un baptistère pour l'église Saint-Nicolas à Montbonnot

Un baptistère pour l'église Saint-Nicolas à Montbonnot

Le baptistère est le lieu nécessaire pour célébrer les baptêmes. Il doit être repérable et l’élément qui dans une église nous rappelle notre propre vocation baptismale. Montbonnot était le seul endroit dans notre paroisse qui n’en avait plus... Dans le cadre malheureusement de la désaffectation au culte de plusieurs églises ou chapelles dans notre diocèse, nous avons récupéré le baptistère de l’église Saint-Joseph du quartier de Paviot à Voiron. 

Il est du XIXème siècle, de la même époque que l’église de Montbonnot, en pierre avec trois colonnes en marbre rouge et une belle cuve baptismale. Les inscriptions latines qui se trouvent en relief sur ce baptistère sont des versets bibliques et des paroles du rituel du baptême. Nous l’avons utilisé lors de la belle célébration de la veillée de Pentecôte. C’est là que pourrons désormais revenir en pèlerinage, pour faire mémoire de ce sacrement, ceux qui deviendront enfants de Dieu et membres de l’Eglise. 

Le baptistère, de bâtiment indépendant de l’église à laquelle il était jadis attaché - comme à la cathédrale de Grenoble au IVème siècle - est devenu au fil des siècles, piscine pour le baptême par immersion puis simple cuve dans laquelle coule l’eau par aspersion (ou infusion) sur la tête de celui qui est baptisé. C’est un lieu de grâce qui signifie la fécondité toujours nouvelle de l’Eglise. 

Le concile de Vatican II a très fortement remis l’accent sur la dimension communautaire du baptême. C’est pour cette raison que les nouveaux « fonts baptismaux », normalement toujours fixe, sont généralement installés maintenant à proximité du choeur, et non plus dans un petit coin étriqué au fond de l’église. Cet emplacement permet ainsi à une grande assemblée - ce qui est souvent aujourd’hui le cas avec le regroupement de plusieurs baptêmes - une plus grande visibilité lors de la célébration. 

De plus c’est à proximité du baptistère que se trouve le cierge pascal, lui aussi bien mis en valeur, lorsqu’il n’est pas utilisé dans la liturgie, notamment après le temps pascal ; et que pourrait également se trouver le Saint Chrême dans une petite réserve (Cf. Vatican II)...

https://www.diocese-grenoble-vienne.fr/index.php?nocache=1&alias=stmartinmanival_publications

 Programme des principales propositions 2024-2025  


Il est vénéré à Montbonnot depuis le XIème siècle en raison du passage de l’Isère jadis fréquentée par des bateliers pour desservir la vallée du Grésivaudan. Il est né vers 270 à Patare en Asie mineure, de parents chrétiens. Après avoir été ordonné prêtre, il devient évêque de Myre et prit immédiatement sa charge à coeur. Il participa au concile de Nicée en 325 où il combattit l’arianisme. Il lutta fermement contre l’idolâtrie et les hérésies. Il mort vers 350 et son tombeau devint rapidement un lieu de pèlerinage. Lorsque les turcs conquirent la ville de Myre, au XIe siècle, les reliques furent déplacées jusqu’à Bari (Italie), où elles sont encore aujourd’hui très vénérées. C’est à cette époque que son culte se répand en occident. De nombreux miracles lui sont attribués, d’où la célèbre histoire des trois enfants sauvés d’un boucher cruel (représentée par le vitrail au dessus de la porte de l’église de Montbonnot). Lors du déplacement de ses reliques à Bari, le miracle de la tempête apaisée lui vaut d’être aussi le patron des marins et des voyageurs. Il est fêté le 6 décembre particulièrement avec les enfants.

 Elle avait de la famille du côté de son père au Rachais à Meylan, côté Montbonnot. Elle est née à Grenoble en 1769 dans une famille de la haute bourgeoisie. 

Elle entre comme postulante, à 19 ans, au couvent des visitandines de Sainte-Marie d’en haut, malgré l’opposition de son père. Lorsque la révolution française éclate, le couvent est dispersé ; sainte Philippine se consacre alors à l'éducation des enfants et aux soins des plus pauvres, des prisonniers et des prêtres réfractaires. Après le concordat de 1801 elle rachète le couvent abandonné et après avoir rencontré Mère Marie-Sophie Barat en 1804, elle fait venir quelques soeurs de la nouvelle congrégation du Sacré-Coeur. 

A 49 ans, elle se porte volontaire pour partir en mission dans le Missouri puis en Louisiane où elle fonde plusieurs écoles et diffuse la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus. 

A 72 ans malgré son état de santé fragile, elle se rend auprès des Indiens, sur leur territoire au Kansas. Sainte Philippine a marqué les esprits des Indiens puisqu’ils la surnommaient “la femme qui prie toujours”. Elle mort le 18 novembre 1852, à l’âge de 83 ans, sa dépouille repose dans la chapelle de son sanctuaire à Saint-Charles. Elle est aussi vénérée à Grenoble dans la Collégiale Saint-André, l’église qu’elle fréquentait lorsqu’elle habitait dans la grande rue. C’est une belle figure chrétienne féminine à découvrir ou redécouvrir. 

 Il était vénéré dans la paroisse voisine Saint-Martin-de-Miséré (autour du prieuré) avant l’union de celle-ci avec Montbonnot en 1851. Il fait figure d’allégorie dans la foi chrétienne du bien victorieux du mal. Il serait né vers 275 à Mazaca (aujourd'hui Césarée en Turquie). À quinze ans, il devient officier de l’armée romaine à Nicomédie. Son habileté et sa sagesse firent sa renommée. En 303 l’empereur Dioclétien émit un édit donnant l’ordre de détruire les églises et de persécuter les chrétiens. Il remit alors son glaive en signe de démission. En passant par Lydda, il entend parler d’une bande de pillards perses qui terrorisait la région, dirigée par un certain Nahfr, dont le nom signifie “dragon”. Il tue le dragon d’un seul coup d’épée et capture le reste de la troupe. L’empereur Dioclétien lui ordonne alors d’offrir un sacrifice aux dieux païens. Il refuse et doit subir d’atroces tortures mais chaque fois il survit miraculeusement. Ces « résurrections » entraînent de nombreuses conversions. Il mort en 303, le 23 avril maintenant jour de sa fête. Il est inhumé à Lydda. Saint patron des cavaliers,

Carnet des familles 2025

De 2025 :

Baptèmes :    
Eglise de Bernin : Diégo GATTA, Romy GATTA, Albane HENQUELL
Eglise de Biviers :  Léandre HENRY, Romy NICHILO, Louise BESNARD, Gaston GAUTHIER
Eglise de Montbonnot : Morgan JOLY, Justine TERRONE, Nathan TERRONE, Daniel BARRISSON LEDUC, Romain CLOT-GODARD, Léa CLOT-GODARD, 
Eglise de St-Ismier :   Apolline DE PRATO, Maréva DE PRATO, Tiago POIRIER, Emile LUCAS, Valentin BERNHARD, Théo FIORESE, Auguste SILVESTRE et Clémence CHANAS, Louise DERRIEN, Charlotte DERRIEN, Emile AGEORGES,
Eglise de Saint-Nazaire :  Louise LEFEBVRE de LADONCHAMPS,

Mariages : 
Eglise de Bernin :
Eglise de Biviers : Raphaël CASSIN et Adélaïde BONNET,
Eglise de Montbonnot 
Eglise de Saint-Ismier :  Serge ROUX, Claire PEUPLE, Bernard CHABERT d'HIERES et Bérénice HENRY, 
Eglise de Saint-Nazaire :

Funérailles :  
Eglise de Bernin : Christiane BOREL, Josette RICHIERO, Henri GOUGEON, Pierrette CHENEVAS-PAULE, Marie-Thérèse COMBE, Yvonne CHARRIER,Fernande ROZERON, Jacqueline JOURDAN, 
Eglise de Biviers : Monique ROSSAT, Annick GARDIEN, Martine BIBOUD,
Eglise de Montbonnot :  Anne DOLIGEZ, Irène BASSI, Maurice VAUDET, Catherina MINAZIO, Marie COLONNA, Colette GALPIN, Aimée ESRAGER, 
Eglise de Saint-Ismier :   Françoise JOLY, Florence RIZZO, Jean BELLET, Pierrette VIVIAN, Marie CROUZET, Patrick BONNETON,  Juliette ZAMBON, Jean-Pierre CHIMIAK, Patricia BOEX FONTVIEILLE, Danielle BETTOGLIA, Marie CHIMIAK, Denise RUELLE, Raymond WAZNER, 
Eglise de Saint-Nazaire :  Madeleine LAPORTE, Andrée THEO, Angèle QUAGLINO, 

Nous contacter

Maison paroissiale
Place de l’église - 38330 Saint-Ismier
Tél. : 04 76 52 26 16 (vous pouvez laisser un message téléphonique, nous vous rappellerons dans les plus brefs délais)
Mail : secretariat@stmartinmanival-paroisse38.fr

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