Le retour sur le parcours Noé de la part d'Olivier : 

Hosties Bio : une marotte de khmer vert ?

Devenez ce que vous recevez. Fruit de la terre et du travail des hommes.

Voilà bien quelques expressions que l’on entend lors de la communion.

La paroisse n’est pas riche. Tout la pousse à ’acheter des hosties au moins cher, provenant de cultures et d’industries productivistes. Nos hosties seraient alors plutôt « fruit de la destruction des écosystèmes, des suicides des agriculteurs et de l'enrichissement des milliardaires ». 

L’équipe Église Verte vous rassure. Nos hosties sont le fruit du travail des religieuses de ND de Bon-secours, faites à partir de farine pur froment sans insecticide chimique ni produits blanchissants produite au plus près du monastère, et emballées dans un emballage recyclable.

Pour une hostie qui deviendra le corps du Christ, cela fait sens, non? Pour cela, la paroisse a choisi de payer trois fois plus cher.

Et nous, quand nous récitons le bénédicité avant nos repas familiaux, sur quoi exactement appelons nous la bénédiction du Seigneur ? Sur de la nourriture industrielle, fruit de la destruction des écosystèmes, des suicides des agriculteurs et de l'enrichissement des milliardaires ? Ou sur une nourriture saine et locale, fruit de la terre respectée et du travail justement rémunéré de nos frères ? En tant que Chrétiens, nous devrions tous avoir cette préoccupation. Même si cela coûte un peu plus cher, n’est-ce pas ?

                                                                                                     Olivier Bouillez

Pour aller plus loin, voici un podcast très intéressant des "deux pieds dans le bénitier : Eucharistie de l'agro-industrie... Comment le capitalisme s'introduit dans la sacristie, cliquer ici.  SI vous avez une heure, pendant votre voyage en voiture, votre jogging ou dans le train, écoutez donc ce podcast de "deuxpiedsdanslebénitier" 

La banque que nous avons choisie fait travailler notre argent. Elle peut le placer dans des entreprises qui respectent la Création, le climat, et les hommes, ou au contraire ignorer tout cela et rechercher le profit le plus élevé possible.

Depuis 2017, le diocèse a choisi de placer ses réserves dans des fonds qui respectent au maximum les fondamentaux de la doctrine sociale de l'Église : non aux entreprises d'armement, à celles qui pratiquent la recherche à base d'embryon, aux industries destructrices de la Création et du climat. Ceci a déjà été expliqué dans un article du magazine Église en Isère de novembre 2023.

Et nous ? Mis ensemble, les centaines d'euros qui sont sur chacun de nos comptes bancaires font un total qui est probablement bien supérieur aux avoirs du diocèse. Nous sommes-nous posé la question de l'importance accordée par notre banquier à ces sujets d'éthique et de responsabilité sociétale ? 

Le site https://change-de-banque.org/ vous aide à analyser les pratiques de diverses banques notamment en matière d'impact climatique. Et Oxfam a publié en 2020 une notation des banques sur ce critère. Elles sont loin d'être toutes semblables. Changer de banque peut être une manière de contribuer à la sauvegarde de la Création. N'hésitez pas à contacter l'équipe Église Verte de la paroisse pour plus de détails.

En partenariat avec le centre oecuménique, venez vivre une expérience de groupe où plus de 55 000 participants vous ont précédé

Papier blanc plutôt que coloré, voici les explications...

À la suite d'un contact avec Pagora INP, l’école nationale de papeterie située à Saint Martin d’Hères, la paroisse a décidé de ne plus imprimer sur papier de couleurs. En effet, le propos des enseignants a été sans équivoque : 

Colorer un papier impose l'utilisation de colorants et la gestion du procédé de coloration, qui constitue une opération supplémentaire...

Pour recycler du papier blanc de type impression écriture, il faut procéder à un désencrage pour éliminer l'encre déposée en surface lors de l'impression. On obtient alors un nouveau papier blanc.

Pour recycler du papier coloré de type impression écriture, il faut aussi procéder au désencrage pour éliminer l'encre en surface mais il faut aussi décolorer les colorants introduits dans la masse, cela pour obtenir un nouveau papier blanc que l'on pourra éventuellement re-teinter. Pour éliminer les colorants, on utilise une opération de blanchiment qui utilise des agents chimiques oxydants ou réducteurs et de la chaleur (le blanchiment se fait à 60°C au moins). Donc oui, pour retirer les colorants il faut une opération unitaire supplémentaire et forcément c'est plus impactant pour l'environnement. Il vaut mieux utiliser des papiers non colorés…

Bref, même si c’est une goutte d’eau dans l’océan, à l’avenir, la paroisse évitera le papier coloré, sauf si l’enjeu le justifie bien entendu ! Et nous sommes heureux d'avoir contribué à cette décision.

                             Olivier Bouilliez

Appel à faire du repas partagé du 26 janvier lors de la Messe d'installation du Père Christophe un exemple de repas partagé modèle...

Dieu nous appelle à nous engager dans une “conversion écologique”, la transformation continue de nos cœurs vers un plus grand amour de notre Créateur et de la création.

Faisons tous ensemble de ce repas partagé une occasion de conversion ! 

Préparons-nous en venant avec nos verre, couverts et assiette, en apportant un plat plus respectueux de la Création et soyons attentifs ce jour-là au tri...

Si vous voulez nous aider ce jour-là, n'hésitez pas à nous contacter.